G comme…


Galle :
Wikipédia nous dit: Galle, une tumeur du monde végétal. Une galle (du latin galla issu de l’indo-européen *gel, « rond »), appelée scientifiquement cécidie (mot tiré du grec κηκίδιον, kêkídion, noix de galle) est une excroissance tumorale structurée produite sur les tiges, feuilles, racines ou fruits de certains végétaux, et qui se développe autour des parasites de la plante qui peuvent être des animaux (cécidozoaires induisant une zoocécidie), des champignons (mycocécidie), des nématodes (nématocécidie) des bactéries (bactériocécidie telles les nodosités d’Agrobacterium sur les rhizomes), plus rarement d’autres plantes (cécidophytes induisant une phytocécidie). Ces parasites sont dits galligènes ou cécidogènes (littéralement « qui génèrent des galles » ou « des cécidies »). Certains parasites sont dits gallicoles (littéralement « qui vivent dans des galles »), qu’ils soient cécidogènes ou non.

Une galle (en botanique) est une déformation affectant une plante, liée à la présence d’un organisme parasite ou symbiotique. C’est une protubérance, de forme inhabituelle, présente sur la tige, les feuilles, les bourgeons, les fruits ou les racines. Une galle (aussi appelée cécidie) est en fait une structure ou un ensemble de cellules produit par une plante, en réaction à la présence d’un organisme (champignon, virus, bactérie, insecte, acarien…). L’organisme « intrus » sécrète une substance chimique qui modifie le développement des tissus végétaux, avec comme résultat l’apparition de déformations plus ou moins spectaculaires. Une galle est donc comparable à une tumeur, à cette différence près qu’elle est bénigne et reste localisée.

Ce sont souvent des acariens ou des insectes qui sont responsables de ces galles : les adultes viennent pondre leurs œufs sur les plantes hôtes, et les larves se développent en se nourrissant des tissus végétaux et/ou de la sève de l’hôte, à l’intérieur de la galle qui apparaît.

Mais les galles peuvent aussi indiquer la présence d’organismes qui vivent en symbiose avec la plante, comme pour les « légumineuses » qui présentent des « boursoufflures » aux racines. Ces nodosités renferment des bactéries du genre Rhizobium leguminosarum qui fixent l’azote de l’air et le rende ainsi disponible pour les plantes qui les hébergent.

Gamète :
Wikipédia nous dit: Un gamète est une cellule reproductrice généralement haploïde spécialisée dans la fécondation, ou gamie (c’est-à-dire capable de fusionner avec un autre gamète, de type complémentaire le cas échéant), chez les Eucaryotes. Les gamètes sont des cellules spécialisées participant à la reproduction sexuée en réalisant le passage entre phase haploïde et phase diploïde lors de la fécondation. Les gamètes peuvent être identiques chez tous les individus d’une population, la fécondation est alors une isogamie, il n’y a pas de mâle ni de femelle ; lorsque les gamètes n’ont pas la même taille, on appelle femelle le plus gros des deux.

Un gamète est une cellule reproductrice mâle ou femelle (ou parfois indifférenciée). Chez les angiospermes (plantes à fleurs), les gamètes sont le pollen (mâle) et l’ovule (femelle).

 

Gazon :
Wikipédia nous dit: Le gazon, appelé aussi pelouse artificielle, ou plus couramment pelouse, est une surface semée densément d’herbes fines sélectionnées, essentiellement des graminées. Il est généralement entretenu et tondu régulièrement pour le maintenir à une faible hauteur et le rendre plus dense.

On retrouve le gazon (dit aussi pelouse) dans bon nombre de jardins : endroit où l’on se délasse et où les enfants jouent, le gazon fait partie intégrante de notre conception d’un jardin.

Si il est agréable pour les bipèdes que nous sommes (et nos compagnons quadrupèdes), il ressemble très souvent à un véritable « désert biologique » pour les occupants du jardin, un espace vert stérile particulièrement si on emploie une tondeuse automatique (le désert biologique se transforme alors en plus en coupe-gorges permanant !).
Pourtant, un gazon peut aussi être apprécié par les auxiliaires du jardin à condition de respecter quelques règles : n’utiliser aucun herbicide (est-ce encore utile de le rappeler ?), tondre moins souvent (3 à 5 fois/an), pas trop tôt (pas avant avril), plus haut (5 à 7 cm) et laissez de temps en temps au moins une bande de pelouse fleurir et monter en graines. En procédant de la sorte, les occupants de la surface du sol (scarabées, fourmis, myriapodes,…) pourront bénéficier de la protection d’un couvert végétal pour circuler, les petites plantes à fleurs indigènes pourront s’installer (trèfles, pâquerettes, lierre terrestre, achillée millefeuilles, boutons d’or, violettes,  primevères…), offrant de quoi butiner aux abeilles et papillons, vous pouvez aussi en semer/planter vous-même, comme des crocus par exemple. De surcroît, votre gazon sera plus résistant lors des sécheresses car à l’ombre de lui-même et pourra se ressemer et ainsi perdurer plus longtemps… Car on l’oublie souvent, les graminées qui constituent un gazon ne sont pas éternelles, il faut donc bien de temps en temps qu’elles se ressèment ;).

Enfin, si votre gazon ressemble plus à un tapis de mousse ou un ring après un catch de boue, vous devriez vous demander si un gazon à cet endroit est bien  adapté… si l’endroit est trop à l’ombre ou si il est trop exposé au piétinement, il serait judicieux de vous orienter vers d’autres alternatives ! Retrouvez mes conseils pour un gazon plein de vie dans l’article « Gazon maudit !« 
Et si vous avez « trop » de gazon, réservez des zones pour accueillir un pré fleuri 😉

Mon gazon en fleurs, le chemin de promenade est tondu plus fréquemment que le reste…

Géophyte :
Wikipédia nous dit: Une plante géophyte (ou cryptophyte) est dans la classification de Raunkier un type de plante vivace, possédant des organes lui permettant de passer la mauvaise saison enfouie dans le sol. La plante est donc inapparente au cours de quelques mois de son cycle annuel. L’organe en question peut être un bulbe (jacinthe, perce-neige), un rhizome (fougère), un ou plusieurs tubercules (pomme de terre).

Wiki nous l’explique bien, une plante géophyte est une vivace qui passe la mauvaise saison enfouie sous terre sous forme de bulbe, rhizome, ou encore tubercule.

Germe- germination :
Wikipédia nous dit: En botanique, un germe est un embryon de plante contenu dans une graine. Le terme désigne également une excroissance qui se développe depuis un tubercule. Germe est un synonyme de plicitatus. La
germination est le processus par lequel une graine germe.

Le germe est la première pousse qui sort d’une graine, d’un oignon, d’un bulbe ou d’un tubercule lorsque commence sa germination. C’est un rudiment de plante qu’il ne faut surtout pas briser si l’on veut que la plante se développe. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article « graines et bulbes, comment ça fonctionne ?».

 

Gobelet (taille en) :
Wikipédia nous dit: un gobelet est une forme de taille de la vigne. Le Gobelet est un type de taille courte utilisée dans certains vignobles. Il est formé de 2 à 5 bras en général. Sur chacun des bras peuvent se trouver, un à deux coursons. Ces coursons peuvent avoir de 1 à 3 bourgeons (yeux). La quantité totale de bourgeons laissés dépend de la vigueur (bras x coursons par bras x bourgeons par coursons = total de bourgeons).

La taille en gobelet est un système de taille des arbres fruitiers destiné à guider les branches en forme de verre à pied (gobelet), ceci afin d’aérer le centre de l’arbre pour une meilleure production de fruit tout en garantissant une cueillette aisée. .

 

Godet :
Wikipédia nous dit: Un godet est un récipient :

Un godet, en jardinage, est un petit pot de diamètre réduit dans lequel on réalise des semis.
Ainsi, vous pourrez entendre un jardinier heureux d’avoir fini ses semis s’exclamer : « J’ai fini de remplir mes godets, je vais aller m’en boire un pour fêter ça ! »

 

Gourmand :
Wikipédia nous dit: En botanique, un gourmand (à ne pas confondre avec un drageon) est un rameau qui se développe à partir d’un oeil à bois. Il est dit épicormique feuillé, car il pousse spontanément sur une partie exposée à la lumière d’une plante, et notamment après une phase d’auto-élagage d’un arbre lorsqu’il poussait à l’abri de la canopée, ou sur un tronc émondé. Cette pousse épicormique est nommée gourmand car elle est supposée détourner à son profit les substances nutritives de l’arbre.

Un gourmand est tout simplement une nouvelle pousse qui se développe au détriment des branches plus anciennes. On parlera de gourmands notamment dans le cas des arbres ou arbustes greffés (fruitiers, rosiers,…), dans ce cas le gourmand, ou sauvageon, est un rejet du porte-greffe. Il se développe toujours en dessous de la greffe et se reconnaît à son feuillage nettement différent de celui de la plante greffée. Ces gourmands doivent être coupés dès leur apparition car ils risquent de prendre le dessus sur la partie greffée.

Gousse :
Wikipédia nous dit: La gousse, surnommée par les premiers botanistes légume est un fruit à péricarpe sec à double déhiscence (suturale et dorsale), les deux fentes isolant deux valves qui portent chacune une rangée de graines. Ce fruit est caractéristique des plantes de la famille des Fabacées, souvent appelées aussi des légumineuses pour cette raison. Il se distingue du follicule, fruit sec à une fente de déhiscence.

Une gousse est le fruit caractéristique des plantes de la famille des Fabacées (haricots, pois, fèves, genêt, robinier,…). Bien sûr, cette définition ne s’applique pas pour la gousse d’ail 😉

Diverses gousses.

Graine :
Wikipédia nous dit: Dans le cycle de vie des « plantes à graines », appelées spermatophytes, la graine est la structure qui contient et protège l’embryon végétal. Elle est souvent contenue dans un fruit qui permet sa dissémination.

Wiki à tout dit ^^
Je rajouterais juste que les graines que j’aime le plus voir germer, c’est votre âme de jardinier 😉

Graminée :
Wikipédia nous dit: Les Poaceae, ou graminées, sont une famille de plantes monocotylédones de l’ordre des Poales, qui comprend environ 12 000 espèces groupées en 780 genres, à répartition cosmopolite. C’est, par le nombre
d’espèces, la cinquième famille de plantes à fleurs, après les Asteraceae, Orchidaceae, Fabaceae et Rubiaceae. On y trouve la plupart des espèces appelées communément « herbes » et les céréales.

Les graminées sont donc toutes les plantes de la famille des Poacées, des monocotylédones (un seul cotylédon à la germination) que l’on côtoie fréquemment ! On les retrouve dans les champs de céréales, dans nos pelouses et massifs ornementaux, et aussi souvent là où on ne les désire pas vraiment…

 

Greffe – greffage – greffon :
Wikipédia nous dit: En agriculture, le greffage est un mode de reproduction végétative qui consiste à implanter dans les tissus d’une plante (nommée « porte-greffe ») un bourgeon ou un fragment quelconque (nommé « greffon »), prélevé sur une autre plante ou de la même plante, pour que celui-ci continue à croître en faisant corps avec la première. La greffe est le résultat de cette opération.

Le greffage est une méthode qui  consiste à greffer une branche d’un arbre/arbuste que l’on veut multiplier à l’identique (le greffon) sur un pied d’arbre/arbuste compatible (de la même espèce ou d’une espèce suffisamment proche) et généralement plus résistant (le porte greffe).

Oui, mais pourquoi se fatiguer ainsi alors que si je veux un pommier il me suffit de semer des pépins de pommes ? Bonne question !
Il est vrai que si vous semez un pépin de pomme, vous vous attendez logiquement à ce qu’un pommier pousse. Et vous avez raison !
Par contre, si vous pensez que ce pommier va vous donner les mêmes pommes juteuses et goûteuses que celle dont sont issus les pépins que vous avez semés, vous allez être déçus…
Les différentes variétés de pommes que nous connaissons (plus d’une centaine rien qu’en Wallonie ! Bien plus que les 4 ou 5 que l’on voit habituellement) sont issues de nombreux croisements et sélections mais ont toutes comme origine un pommier sauvage (Malus sp.). Les pépins d’une pomme sont issus d’une fécondation croisée entre deux pommiers, et il y a très peu de chance que les deux parents soient issus de la même variété et même si c’est le cas, celle-ci n’est pas spécialement « fixée ». La reproduction sexuée dans ce cas est une véritable loterie, et comme au Loto, il y a très peu de chance  de tirer le gros lot !
En pratiquant le greffage, on s’assure de multiplier à l’identique la variété qui nous intéresse tout en pouvant l’adapter facilement à nos conditions locales via le choix d’un porte greffe adéquat (rustique, résistant aux maladies,…).

Grelinette :
Wikipédia nous dit: La grelinette est un outil de jardinage basée sur le principe du levier. Elle a été inventée par André Grelin (1906-1982) qui en a obtenu le brevet en 1964. La grelinette est une fourche bêche munie à sa base de trois à cinq dents biseautées recourbées et tranchantes et de deux manches latéraux.

En jardinage au naturel, on ne retourne pas son sol, je vous l’ai déjà dit. Par contre, il est parfois utile de l’aérer, et dans ce cas une grelinette est bien nécessaire ! Notez qu’une fourche bêche classique fait tout aussi bien l’affaire, mais pour des surfaces pus petites.

 

Griffage-griffe :
Wikipédia nous dit: La griffe de jardin est un outil, une sorte de fourche présentant quatre dents circulaires courbées à 90°, ressemblant à une patte d’un animal avec des griffes. Elle se manœuvre en enfonçant les dents d’au moins la moitié de leur longueur et en tirant vers soi, ce qui permet de briser les mottes pour affiner la surface du sol, et obtenir un travail parfait. On trouve également des griffes à 3 dents placées en triangle et terminées en sorte de petites pelles, utilisées pour glisser entre les plantations et pour faciliter le piochage de la terre.

La griffe est un outil de jardinier qui permet d’effectuer un griffage de la surface du sol. Pratique pour aérer la terre et désherber les petites plantules d’indésirables entre les légumes.

 

Griffe :
Wikipédia nous dit: des « griffes » d’asperge. L’asperge est une plante vivace grâce à sa griffe ; son développement est particulier. La griffe se forme à partir d’une graine, elle est composée d’un rhizome qui porte des yeux (bourgeons) à la partie supérieure et des racines charnues rayonnant en étoile à la partie inférieure. D’année en année, c’est la griffe qui assure d’une part la survie de la plante et d’autre part la future récolte. Chaque année, dès la fin de la récolte, une nouvelle griffe se forme pendant la période estivale ; elle croît grâce à ses propres nouvelles racines.

La griffe est le nom donné, en raison de sa forme, à la souche de certains végétaux, constituée de racines fasciculées, courtes, épaisses et charnues. L’asperge est un exemple de plante géophyte qui passe la mauvaise saison grâce à sa griffe et c’est en divisant la griffe que l’on va multiplier le plant d’asperge.

 

Grumeleux – grumeleuse (structure):
Wikipédia nous dit: Structure grumeleuse : Agrégats à formes nettement arrondies, poreux, présentant un ensemble complexe de faces courbes dominantes et de faces planes à surfaces irrégulières ; agrégats irréguliers et mamelonnés ; ces « grumeaux » sont souvent plus ou moins agglomérés entre eux.

Un sol à structure grumeleuse, c’est le rêve de tout jardinier. Et pour l’obtenir, que l’on démarre d’un sol à structure compacte  ou au contraire à structure particulaire, il suffit de le mulcher et de laisser la nature travailler pour nous ! Un sol grumeleux est le résultat du travail des vers de terre, mais aussi des limaces, champignons, bactéries,… Bref, un sol plein de vie deviendra vite grumeleux !
Pour en connaitre plus sur votre sol, milieu vivant et complexe,  n’hésitez pas à vous inscrire à l’atelier « le sol et les supports de culture ».

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