F comme…


Faux semis :
Wikipédia nous dit: Le faux semis est une technique culturale qui se pratique avant le semis proprement dit et qui est destinée à réduire la pression des mauvaises herbes sur la culture à venir. Cette technique permet de réduire le stock de graines du sol.

Le faux semis est un moyen naturel et très efficace pour contrôler le développement des mauvaises herbes dans son potager. Il consiste à préparer superficiellement votre sol pour un futur semis puis à attendre… Ainsi, les graines d’adventices en dormance dans le sol vont pouvoir germer. Il vous suffira alors de les faucher avec un binage très superficiel avant de pratiquer votre semis. Vous aurez ainsi diminué considérablement le risque de développement ultérieur d’adventices tout en améliorant votre sol grâce à un engrais vert (*) spontané offert par la nature.

Fertile (sol) :
Wikipédia nous dit: (Agriculture) Qui produit beaucoup, en parlant principalement d’un sol cultivé.

Un sol fertile, c’est un sol qui a une bonne texture et assez de nutriments pour permettre le développement des
plantes. Mais il y a sol fertile et sol fertile…
En agriculture conventionnelle (et par extension en jardinage conventionnel), on maintient la fertilité du sol artificiellement grâce à l’ajout d’engrais. On peut avoir un sol très fertile de cette manière tant qu’on continue de l’alimenter en nutriments. Ce genre de pratiques, combiné au labour des sols, au désherbage systématique et à l’emploi de produits phytosanitaire (comme les fongicides), permet de maintenir un niveau de culture « rentable » (et encore, pas pour les principaux concernés…) au détriment même du sol ! En effet, à force de subir de tels traitements, le sol est érodé et la vie qu’il
contient fini par mourir. On se retrouve au final avec des sols « morts » sur lesquels on cultive des plantes « en perfusion ».

Une autre façon de garder son sol fertile est tout simplement de le garder vivant et de le nourrir ! Pour cela, il suffit de le mulcher correctement et de laisser faire la nature 😉

Une manière empirique de voir la fertilité d’un sol est de regarder sa couleur. Plus il est brun-noir, plus il est riche en matière organique et donc fertile, à contrario, un sol orange-gris est souvent un sol « mort », sans matière organique et déserté de toute vie. Mais rassurez-vous, à moins qu’il ne s’agisse d’un site pollué à outrance, il est toujours possible de restaurer la vie dans des sols agonisants, il faut juste beaucoup de patience et de matière organique !

Fertilisant :
Wikipédia nous dit: Un produit fertilisant, ou matière fertilisante, est une substance, ou un mélange de substances, naturelle ou d’origine synthétique, utilisée en agriculture, en horticulture et sylviculture, pour améliorer les sols, notamment leur structure, et fertiliser les plantes cultivées. Les fertilisants comprennent les engrais et les amendements. Les premiers sont destinés à favoriser la croissance des plantes en leurs apportant des éléments nutritifs, et les seconds sont plutôt destinés à améliorer la qualité des sols.

Lorsque l’on jardine au naturel, les « fertilisants » que l’on va principalement utiliser seront des amendements d’origine naturelle (mulch, compost, fumier) et des engrais verts. Et si l’on veut « booster » sa production au potager, on aura éventuellement recours à des engrais naturels de type « purins » comme celui d’orties ou de consoude.

Feuille :
Wikipédia nous dit: La feuille est, en morphologie végétale, l’organe spécialisé dans la photosynthèse chez
les végétaux supérieurs. Elle est insérée sur les tiges des plantes au niveau des nœuds. À l’aisselle de la feuille se trouve un bourgeon axillaire. C’est aussi le siège de la respiration et de la transpiration. Les feuilles peuvent
se spécialiser, notamment pour stocker des éléments nutritifs et de l’eau.

Bon, tout le monde sait ce qu’est une feuille (enfin, j’ose supposer), mais je tenais surtout à rappeler que les
feuilles sont des organes indispensables aux plantes pour respirer et transpirer (et donc permettre la mobilité de la sève et de tous ses composants…) et pour réaliser la photosynthèse (et donc la production de sucres). Pensez-y la prochaine fois que Bébert vous suggérera de couper les feuilles de vos plants pour en faire rougir les tomates !

Filet :

Wikipédia nous dit: Le filet est la partie inférieure de l’étamine qui supporte l’anthère (voir aussi l’article : Fleur).

Le filet, c’est en quelque sorte la tige de l’étamine, tout simplement.

Fleur :
Wikipédia nous dit: En biologie, chez les plantes à fleurs (angiospermes), la fleur constitue l’organe de la reproduction sexuée et l’ensemble des « enveloppes » qui l’entourent. Après la pollinisation, la fleur est fécondée et se transforme en fruit contenant les graines. Les fleurs peuvent être solitaires, mais elles sont le plus souvent regroupées en
inflorescences.

Une fleur, c’est tout le charme de la nature mis en œuvre pour se reproduire. Vu que les plantes ne savent pas
marcher, elles ont mis en place toute une série de stratégies pour pallier à cela, la fleur en est un bel exemple. Pour être fécondée, une plante n’a que deux choix : soit elle se débrouille toute seule (autofécondation), soit elle fait appel à un allié pour une fécondation croisée. Cet allié peut être le vent, l’eau, la pesanteur, les insectes butineurs mais aussi parfois des oiseaux ou petits mammifères. Quel que soit cet allié, cela fait des millénaires qu’ils évoluent ensemble. C’est pour cela que les fleurs peuvent être aussi différentes les unes des autres, selon le partenaire qu’elles ont
choisi. C’est pour cela aussi qu’il est important, lorsque l’on conçoit son jardin, de laisser une grande place pour la flore indigène. En effet, si les variétés horticoles à fleurs complexes (à double pétales par exemple) vous séduisent, sachez qu’il n’y a que vous, car pour les pollinisateurs elles ont rarement un pollen d’intérêt et il est souvent plus difficile d’accès.

Foliole :
Wikipédia nous dit: La foliole (du latin foliolum, « petite feuille »), parfois appelé penne, est une pièce foliaire constituant une des parties du limbe d’une feuille composée. La foliole a la même structure interne que le limbe.

Une foliole c’est la partie d’une feuille composée qui ressemble à une petite feuille. Mais ne vous y trompez pas, c’est bien la base de la feuille et non pas de la foliole qu’il faut regarder pour voir si il s’agit de feuilles alternes, opposées ou verticillées…

Fongicide :
Wikipédia nous dit: Un fongicide est une substance (ex : produit phytosanitaire) conçue exclusivement pour éliminer ou limiter (fongistatique) le développement des champignons parasites des végétaux. Les produits à usages médicaux sont dénommés des antimycosiques. Les fongicides sont également produits à l’état naturel par certains végétaux (ex : l’épervière piloselle, Hieracium pilosella).

Qu’il soit naturel ou chimique, bio ou non, un fongicide est destiné à tuer les champignons. Si à la base il est destiné aux champignons pathogènes, il tue aussi tous les autres champignons. Hors ceux-ci sont nécessaire pour avoir un sol vivant ! (À lire sur le sujet : l’article « la bouillie borderline de Bébert »)

Fonte des semis :
Wikipédia nous dit: La fonte des semis est une maladie des plantes dont un des principaux symptômes est un
pourrissement des jeunes pousses en cours de germination. Dans une parcelle, la maladie apparait souvent en foyer, le pathogène se propage d’une plante à l’autre.

La fonte des semis est une maladie cryptogamique qui touche de nombreuses plantes et pratiquement tous les légumes, elle est provoquée par une multitude de champignons (Fusarium, Rhizoctonia, Pythium ou Phytophtora)
présents dans le substrat. Ils se nourrissent de matière en décomposition et se déplacent grâce à l’eau présente dans le sol, en cas de mauvaises conditions de culture, ils profitent d’éventuelles faiblesses de la plante pour l’infecter et
s’attaquent alors aux semences et aux jeunes plantules à peine sorties. Résultat, la base de la tige s’affine, noircit, puis s’affaisse et la plante meurt. La fonte se propage très rapidement et peut affecter la totalité des semis que l’on voit « fondre » littéralement sans rien pouvoir faire car seule la lutte préventive est efficace.

La fonte des semis se développe dans des conditions humides et froides, pour l’éviter, il faut empêcher ces conditions pendant la période de germination : plantez en sol tempéré (chaud si possible), bien drainé et aéré pour un développement plus rapide des plants. Limitez les arrosages ; préférez la vaporisation à l’eau claire. Favorisez
aussi la circulation d’air en gardant une terre aérée et en éclaircissant les semis trop denses.
Utilisez du substrat sain, sans germe et désinfectez vos outils et le matériel de semis et de bouturage. Si vous avez un doute sur une éventuelle contamination, vous pouvez aussi désinfecter les graines (en les plaçant dans un sac que vous immergerez dans une eau à 50°C environ) et le substrat en le chauffant au four. Supprimez au plus vite bacs ou godets contaminés.
Enfin, avant le semis, vous pouvez saupoudrer un peu de cendre fine, elle va absorber en partie l’humidité et les éventuels spores des champignons, vous pouvez aussi arrosez le sol avec une de la décoction de prêle (pour limiter le
développement des champignons) ou du purin d’ortie (pour renforcer les semis).

Forcer – forçage :
Wikipédia nous dit: En agriculture et horticulture, le forçage est une technique de culture qui vise à faire pousser des plantes en dehors de leur saison normale de croissance. Ce résultat est obtenu généralement par la modification des conditions climatiques de la culture, principalement la température. Exemple de culture forcée : les endives, ou chicons.

Le forçage est nécessaire pour obtenir certains légumes comme nos bons vieux chicons, sans ce procédé, on
devrait se contenter de chicorée. Dans ces cas, on prive simplement la plante de lumière pour en obtenir une autre saveur.
Mais le forçage est aussi utilisé pour obtenir des plantes en fleurs ou des légumes en dehors de la saison normale, et ce, à grand renfort de lumière et chaleur artificiels et énergivores. À nous, consommateurs que nous sommes de
boycotter ce type de production en mangeant les fruits et légumes de saisons et en ne craquant pas pour des « plantes de supermarché » en pleine fleur en hiver…

Fraiser – fraisage :
Wikipédia nous dit: motobineuse : (Jardinage) Outil motorisé de jardinage, destiné à labourer le sol pour l’ameublir ou à le fraiser pour briser les mottes.

Il n’y a pas réellement de définition de fraiser son sol sur wiki, mais en cherchant bien, on en trouve la mention… Bref, fraiser son sol, c’est en casser les mottes avec un outil. Une opération qui est utile quand on laisse son sol nu car celui-ci, agressé par les conditions climatiques, va souvent s’agglomérer en motte. Bien sûr, inutile de vous fatiguer à fraiser votre sol si vous l’avez gardé couvert 😉

Fronde :
Wikipédia nous dit: La fronde désigne l’organe végétal qui joue le rôle de feuille chez certaines plantes telles que palmiers et fougères ou grandes algues (laminaires par exemple). Elles sont généralement de grande taille (sauf
chez certaines espèces, notamment dans le genre Asplenium) et divisées en segments appelés pennes (partie unipennée), pinnules (partie bipennée) ou pinnulettes (pinnules secondaires dans une partie tripennée).

Désolée Thierry mais tu n’es pas le seul à posséder une fronde, certains végétaux en ont même plusieurs puisqu’il s’agit du nom du feuillage typique des fougères et palmiers. Notez que lorsqu’elle est enroulée, la fronde d’une fougère ressemble à celle de Thierry, vous ne trouvez-pas ?

Fruit :

Wikipédia nous dit: organe végétal protégeant la graine.

Le fruit est l’organe qui provient de la transformation du carpelle après la fécondation. Il a pour rôle de protéger la graine et d’en assurer sa dissémination. Les fruits ont acquis des formes et des formats variés avec l’évolution selon la méthode de dissémination choisie : un samare, le fruit de l’érable, est un akène qui va compter sur son « aile » pour pouvoir voler vers la terre promise alors qu’une framboise est un fruit multiple qui va plutôt profité de la gourmandise des oiseaux pour emmener sa descendance au loin…

Faux fruit :

Wikipédia nous dit: En botanique, un faux-fruit (également appelé faux fruit, fausse baie, pseudo-fruit, fruit accessoire, fruit complexe ou pseudocarpe) est le résultat de la transformation des induvies d’une inflorescence à la suite de la fécondation.

Un faux fruit, c’est un fruit qui n’en est pas vraiment un… une sorte de fruit enrobé. Contrairement à un vrai fruit, le carpelle n’est pas le seul organe à se développer après la fécondation, le réceptacle floral des faux-fruits va évoluer en organe charnu et soit enrober le fruit (pomme, poire, cynorrhodon), soit lui servir de « support appétissant» (fraise).

Fumagine :
Wikipédia nous dit: La fumagine (vient de « fumée », à cause de la couleur noire) est une maladie cryptogamique provoquée par des moisissures noires dues à diverses espèces de champignons ascomycètes, ectophytes et saprophytes, qui se développent grâce au miellat (excréments sucrés) sécrété par certains insectes piqueurs-suceurs et sur les exsudats sucrés des feuilles de certaines espèces de plantes.

Un dépôt noir un peu duveteux se forme sur les feuilles de votre rosier préféré ? Il s’agit certainement de la fumagine. Inutile de sortir la panoplie de fongicides pour en venir à bout, car si la fumagine est bien une moisissure (et donc un champignon), elle se développe car vos rosiers doivent être envahis de pucerons et que les feuilles sont recouvertes de miellat. Et si vos rosiers sont envahis de pucerons, il ne faut pas non plus les pulvériser d’insecticides, la source du problème est qu’il n’y a pas assez de prédateurs des pucerons dans votre jardin pour les réguler. Il faut toujours intervenir à la source du problème, et donc ici rendre votre jardin plus accueillant pour les auxiliaires !

Fumier :

Wikipédia nous dit: Le fumier est une matière organique issue des déjections (excréments et urine) d’animaux mélangées à de la litière (paille, fougère, etc.) qui, après transformation (compostage), est utilisée comme fertilisant en agriculture. Convenablement employés, les fumiers contribuent à maintenir la fertilité et à enrichir la terre par l’apport de matières organiques et de nutriments, et notamment d’azote.

Le fumier, mélange de déjections animales et de litière, est un bon amendement pour le jardin à condition d’utiliser un fumier adapté à son sol (un fumier de cheval est bien différent d’un fumier de vache ou de poules) et dont la provenance est sûre (pas d’antibiotiques ni de vermifuge, alimentation correcte,…). Le fumier peut être déposé sur le sol du potager « frais » en automne ou composté au printemps tous les 2 ou 3 ans, pas besoin de plus.

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