E comme…


Ébourgeonnage – ébourgeonner:
Wikipédia nous dit: enlèvement des bourgeons afin de contrôler les branches qui survivront (on parle souvent de « pincement » car on pince le bourgeon entre ses doigts pour le sectionner). C’est la plus bénigne façon de contrôler la forme d’un arbre ou d’un arbuste. En enlevant les bourgeons terminaux sur une branche, on empêche sa croissance et si on enlève tous les bourgeons, la branche dépérira et finira par tomber d’elle-même ;

L’ébourgeonnage (ou pincement) est une technique de taille douce qui permet de contrôler le développement d’un ligneux en ôtant par pincement certains bourgeons.  Cette pratique est couramment utilisée dans les vignes.

Éclaircissage – éclaircir :
Wikipédia nous dit: L’éclaircissage est un mode de sélection naturelle ou artificielle consistant à supprimer les plants d’un semis ou les fleurs ou les fruits d’un arbre pour favoriser la croissance des autres.

L’éclaircissage est bien un mode de sélection pour favoriser la croissance des plantes. Il peut être artificiel, comme l’éclaircissage des semis trop denses ou des fruits trop nombreux d’un arbre pour éviter le bris de branche sous le poids, ou se faire naturellement. En effet, les plantes les plus faibles, les moins compétitives, vont naturellement dépérir par manque de lumière, d’eau ou de nutriments, ceux-ci étant captés par les plantes les plus robustes et compétitives.

Écorce :
Wikipédia nous dit: L’écorce est le revêtement extérieur du tronc, des branches et des racines des arbres, et plus généralement des plantes ligneuses. Elle est issue de la croissance secondaire de la plante et n’est par conséquent pas présente sur les jeunes arbres.

L’écorce, cette « peau » des plantes ligneuses, est une véritable couche de défense de qui les protège des variations de température, des maladies, des animaux et des insectes. La moindre blessure dans l’écorce est une porte ouvertes pour les maladies et ravageurs… Pensez-y la prochaine fois qu’un irrésistible élan amoureux vous donnerait l’envie de graver vos initiales entourées d’un cœur dans l’écorce d’un arbre…

Élagage- élaguer :
Wikipédia nous dit: L’élagage consiste à orienter ou limiter le développement d’un arbre. On appelle généralement élagage l’arboriculture ornementale. On distingue l’élagage sylvicole, l’élagage fruitier et l’élagage ornemental. L’élagage est aussi un processus biologique naturel d’abandon des branches, ou parfois d’une partie du houppier (descente de cime), afin d’optimiser les ressources et dépenses d’énergie de l’arbre.

L’élagage est l’opération qui consiste à tailler les branches d’un arbre pour contrôler son développement. Cette opération traumatisante pour l’arbre peut être évitée si on procède dès son plus jeune âge à la taille douce. Et si vous devez malgré tout élaguer un arbre, faites appel à un élagueur professionnel car l’élagage ne s’improvise pas.
L’élagage peut aussi se faire naturellement lorsque l’arbre se débarrasse de ses branches devenues inutiles.

Endémique :
Wikipédia nous dit: Ce qui est particulier à une localité ou une région donnée. En biologie, une espèce est dite endémique d’une région déterminée si elle n’existe que là.

Wiki à tout dit 😉

Engrais :
Wikipédia nous dit: Les engrais sont des substances organiques ou minérales, souvent utilisées en mélanges, destinées à apporter aux plantes des compléments d’éléments nutritifs, de façon à améliorer leur croissance, et à augmenter le rendement et la qualité des cultures.

Wiki n’est pas du tout assez précis dans sa définition, il ne distingue pas engrais et amendement (*) ! Et pourtant la nuance est importante…

Un engrais sert à « engraisser » le sol pour en accroître la fertilité (et donc la production des plantes cultivées dessus). C’est un fertilisant, un type de substance organique ou inorganique qui contient des éléments nutritifs sous des formes assimilables par les plantes, pour maintenir ou augmenter le contenu de ces éléments dans le sol, améliorer la qualité du substrat au niveau nutritionnel, stimuler la croissance végétative de plantes,…

Contrairement à un amendement, qui doit encore passer par une phase de décomposition, l’engrais est directement assimilable par les plantes. Les éléments nutritifs qu’un engrais contient sont soit directement assimilés par les plantes, soit dissouts dans l’eau du sol d’où ils peuvent être stockés temporairement dans le complexe argilo-humique ou, la plupart du temps, lessivés en profondeur avec l’eau, entrainant ainsi de nombreuses pollutions.
Si on utilise de l’engrais, quelle que soit son origine, il est important de bien le doser ! Non seulement le surplus sera perdu, puisqu’en grande partie lessivé, et source de pollution,  mais en plus cela peut être nocif pour les plantes… un engrais surdosé pouvant devenir désherbant ! Prenez l’exemple du purin d’ortie ; dilué correctement il servira d’engrais (entre autres), mais utiliser pur, il sert de désherbant !

On distingue plusieurs types d’engrais : organiques ou minéraux, naturels ou de synthèse,…

Il va de soit qu’il faut bannir les engrais de synthèse (ou chimique) : outre les pollutions que leur production engendrent et l’enrichissement de sociétés qui les produisent (et qui nous ont enfermés dans un cercle vicieux de dépendance), ils se limitent principalement  aux 3 éléments nutritifs principaux des plantes (N – P – K). Or, même si c’est en faible quantité, les plantes ont besoins de 28 éléments nutritifs pour se développer correctement. Une plante qui se développe sur un sol déséquilibré à grands renforts d’engrais de synthèse ne pourra pas naturellement résister aux agressions extérieures (maladies, ravageurs,…) et c’est alors que l’on se tourne vers les pesticides, fongicides et autres produits miracles de l’industrie pour remplacer ce que la nature fait très bien elle même (cercle vicieux de dépendance…). De plus, l’utilisation des engrais chimiques limitent les échanges entre les bactéries et les plantes. Les plantes n’ayant plus besoin des bactéries pour s’alimenter ne font plus d’échange avec ces dernières, ce qui entrainent à la longue leur disparition progressive et la mort de la vie des sols. Bref, on en est venu à cultiver sur des sols morts que l’on garde « productifs » grâce à toute sorte de produits… cela ne vous choque pas vous ?

Avant de recourir aux engrais, on va se concentrer sur les bases : un sol vivant et équilibré. Et ce sol, on va le nourrir avec du mulch et des amendements. On utilisera éventuellement certains engrais naturels pour booster la production des plantes les plus gourmandes (au potager par exemple), mais toujours de manière réfléchie et avec parcimonie 😉

Engrais vert :
Wikipédia nous dit: Le principe de l’engrais vert reprend la pratique ancestrale qui consiste à enfouir les mauvaises herbes. Elle s’appuie sur une culture intermédiaire ou dérobé, enfouie sur place. Quand il s’agit de légumineuses, telles que la luzerne ou le trèfle, on obtient, en plus, un enrichissement du sol en azote assimilable, car leur système radiculaire associe des bactéries, du genre Rhizobium, capables de fixer l’azote atmosphérique. Pour rendre cette technique plus efficace, on sème les graines avec la bactérie préalablement associée.

Un engrais vert est une plante que l’on va cultiver dans le but de protéger et d’améliorer son sol. Les plantes qui servent d’engrais vert ne sont pas récoltées mais bien laissées sur place après leur fauchage (inutile de les enfouir dans le sol). Ces plantes sont sélectionnées pour leur croissance rapidement et le gain qu’elles apportent au sol : enrichissement en azote ou autres substances minérales, ameublissement du sol, désinfection du sol, …

Entomophile :
Wikipédia nous dit: Caractéristique d’une plante qui se fait polliniser par l’intermédiaire d’un insecte. 90 % des espèces d’Angiospermes utilisent ce type de pollinisation entomophile.

Entomophile veut dire « qui aime les insectes » et désigne les plantes dont la pollinisation (et donc la fécondation) est assurée par les insectes. C’est du donnant-donnant, les insectes assurent la reproduction des plantes tout en se nourrissant au passage de nectar et de pollen.
Pour un jardin accueillant pour les insectes et particulièrement les pollinisateurs (abeilles, papillons,…), on choisira de préférence des plantes parmi les espèces entomophiles indigènes. Il faut garder à l’esprit que les insectes et les plantes ont co-évolué ensemble durant des millions d’années et qu’ils se sont adaptés les uns aux autres jusque dans leur morphologie. Les fleurs les plus adaptées à se faire butiner par nos abeilles sont celles d’ici.

Épi :
Wikipédia nous dit: En botanique, l’épi (du latin spica, la pointe) est une inflorescence simple. En fait, c’est une grappe dont les fleurs sont sessiles, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas de pédoncule et sont directement attachées et serrées sur la tige. Cela donne à l’inflorescence une forme dense, étroite, allongée, en pointe.

À l’évocation de ce mot, on pense directement à l’épi de blé ou l’épi de maïs. Mais ce ne sont pas les seuls concernés…Un épi c’est une inflorescence dont les fleurs sont  attachées directement à la tige le long de celle-ci… )bon, ok, wiki l’avait bien expliqué…)

Épiphyte :
Wikipédia nous dit: Les épiphytes1 (du grec έπί « sur », φυτόν « végétal »; littéralement « à la surface d’un végétal ») sont des plantes qui poussent en se servant d’autres plantes comme support. Il ne s’agit pas de plantes parasites car elles ne prélèvent rien au détriment de leur hôte. Les épiphytes sont des organismes autotrophes photosynthétiques ; ils sont capables d’absorber l’humidité de l’air et trouvent les sels minéraux, partiellement dans l’humus qui peut se former à la base des branches, et pour une autre partie dans les particules et gaz, absorbés ou solubilisés dans l’eau de la pluie et des rosées. Ce type de plantes est particulièrement bien représenté chez les ptéridophytes, les orchidées, les broméliacées, les aracées, les pipéracées et les bégoniacées. On les rencontre surtout dans la zone intertropicale, et plus particulièrement dans les forêts ombrophiles.

Une plante épiphyte est donc une plante qui pousse sur une autre plante. C’est une stratégie adoptée par certaines plantes pour pouvoir pousser « hors sol ».
Ce type de plante s’est particulièrement développé dans les zones où l’humidité atmosphérique est suffisante et où la lumière atteint difficilement le sol, comme dans la forêt dense tropicale. En se spécialisant de la sorte, les plantes ont colonisé la strate arborée.
Dans les zones tempérées et froides, on rencontre surtout des mousses et des lichens mais aussi certaines fougères. Ces plantes sont particulièrement bien adaptées au dessèchement. En Belgique, à côté des mousses et des lichens, le polypode (Polypodium vulgare) est une des rares fougères épiphytes de la flore belge.

Les plantes épiphytes ne sont pas parasites car elles ne prélèvent pas de nourriture sur leur hôte; elles se servent de la plante hôte seulement pour s’y ancrer. Que du contraire, les mousses et lichens vont même protéger l’écorce de leur hôte des intempéries (soleil, gel,…).
Le gui par contre n’est pas une plante épiphyte mais bien une plante parasite qui se nourrit au détriment de l’arbre qui la supporte.

Érosion (des sols) :
Wikipédia nous dit: En géomorphologie, l’érosion est le processus de dégradation et de transformation du relief, et donc des roches, qui est causé par tout agent externe (donc autre que la tectonique).(…)
L’érosion des sols agricoles produit des croûtes (gypseuses ou calcaires), des cuirasses ferrugineuses et latéritiques Cette érosion est due en grande partie à l’action de l’homme : les défrichements ; les méthodes agricoles intensives, la monoculture, la culture en rang espacés, la mécanisation, le labour, le sol nu en période hivernale, le défrichage, les sillons dans le sens de la pente, etc ; les aménagements routiers et urbains augmentent les surfaces de ruissellement ; le surpâturage : dans les pays du Sahel, la désertification est la conséquence du surpâturage ; le remembrement des années 1960, en France, a abouti à l’augmentation de la taille des parcelles et corrélativement à la suppression des haies, des talus et des fossés. Les surfaces en cultures de printemps, encouragées par les subventions, augmentent (tournesol, maïs, betterave) et laissent la terre à nu en hiver. Les terrains pentus sont progressivement colonisés par la vigne. Enfin, la destruction des plantes adventices par les herbicides laisse le sol à nu entre les plants cultivés.

L’érosion des sols est un processus de dégradation de celui-ci lorsqu’il n’est plus protégé (par un couvert végétal par exemple). Que ce soit part l’eau, le vent ou le travail du sol, le sol non protégé se détache, se déplace, puis se dépose ailleurs. La couche arable, fertile, vivante et riche en matière organique, est emportée et fini  dans les réseaux de drainage. L’érosion du sol abaisse la productivité de la terre et contribue à la pollution des cours d’eau, des terres humides et des lacs adjacents.

Et pourtant, le sol est très précieux, il est le fondement de la vie ! Il se crée de manière complexe grâce aux interactions du monde vivant et minéral et cela prend du temps : il faut 500 ans pour créer 5 cm de sol. Or, les pratiques humaines (agriculture intensive, urbanisation, défrichement,…) sont responsables chaque année de la perte de 24 milliards de tonnes de sol fertile emporté par les pluies et le vent, cela représente 3,4 tonnes de sol en moins par habitant chaque année !

Il est urgent de protéger cette ressource précieuse qu’est le sol et on peu agir dès son jardin en ne laissant jamais son sol nu (plantations et/ou mulch) et en plantant des arbres et arbustes 😉

https://www.facebook.com/EspritSorcier/videos/1551791664914138/

Espalier :
Wikipédia nous dit: En horticulture, l’espalier est le nom d’une forme d’arbre, le plus souvent fruitier, obtenue par une technique de taille permettant d’avoir un arbre à forme plate. La technique était populaire au Moyen Âge en Europe pour décorer les murs, mais son origine est plus ancienne et pourrait dater de l’Égypte antique. Le mot espalier désigne aussi le treillage (treillage d’espalier1) sur lequel le plant s’appuie lors de sa croissance.

L’espalier, ce n’est pas qu’un engin de torture de nos profs de gym, c’est aussi une méthode de conduite d’arbres fruitiers… Peut-être que le premier à y avoir pensé était professeur de gymnastique ?

Étiolement :
Wikipédia nous dit: L’étiolement est la réaction d’une plante à la diminution ou privation de lumière : les tiges s’allongent et s’affaiblissent. Il y a une perte de la couleur verte (chlorose) par disparition et/ou non synthèse de chlorophylle, dédifférenciation et/ou non différenciation des chloroplastes, croissance en longueur exagérée des tiges (effilement) et croissance et développement réduit des feuilles. En culture potagère, un étiolement forcé s’obtient en couvrant de jeunes pousses. Cette technique permet d’obtenir des caractéristiques appréciables pour la consommation de ces pousses. Elle est habituelle pour la culture de l’asperge ou de l’endive.

Une plante qui s’étiole est en manque de lumière et la cherche désespérément. On le constate bien quand nos semis sont mal exposés à la lumière et « filent ». Comme le dit bien wiki, la plante va perdre sa chlorophylle, les tiges vont s’allonger anormalement et les feuilles moins bien se développer.  Généralement on évite que cela arrive, sauf pour les légumes que l’on veut « blanchir » comme le chicon, la scarole, …

Exposition :
Wikipédia nous dit: L’exposition lumineuse, ou lumination, est une grandeur photométrique exprimant la quantité physique totale de lumière visible (pondérée de l’efficacité lumineuse spectrale) appliquée à une surface pendant un temps d’exposition donné.

Plus simplement, l’exposition qui nous intéresse dans nos jardins est la quantité de lumière (et donc de soleil) reçue à un endroit. L’exposition va dépendre de l’orientation, de la pente, de la présence de bâtiments, arbres,…  et va influencer sur le choix des plantes que l’on va y installer en fonction de leur besoin en lumière: plantes d’ombre (2 à 4 heures d’ensoleillement), plantes de mi-ombre (4 à 8h), plantes de soleil (8h).

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