H comme…


Habillage-Habiller :
Wikipédia nous dit: (Horticulture) Opération qui consiste à couper un arbre à une certaine hauteur, et à en rafraîchir les racines avant de le planter.

Wiki est un peu léger (ou lourd ?) dans sa définition…
« Habiller une plante » et plus particulièrement « habiller les racines », c’est la préparer à sa plantation. On va la débarrasser de ses parties abimées en les coupant proprement et on va aussi tailler les rameaux et les racines afin de les égaliser et d’équilibrer les premiers par rapport au second. En procédant ainsi, on assure généralement une meilleure reprise à la plante en évitant que celle-ci perde trop d’énergie pour ses rameaux alors que le plus important est qu’elle fasse un bon système racinaire.

Haie :
Wikipédia nous dit: Une haie est une structure végétale linéaire associant arbres, arbustes et arbrisseaux (fruticée), sous-arbrisseaux et autres plantes indigènes qui poussent librement, ou sont entretenus pour former une clôture entourant une unité foncière, ou pour constituer un abri à une faune locale et une flore spécifique formant un biotope particulier.

Wiki prend un très bon point dans sa définition,  après il dérape et parle de sortir la tronçonneuse…
Une haie, ensemble d’arbres et/ou arbustes plantés en ligne, joue de nombreux rôles : clôture, brise-vent, cache-vue,… Mais une haie, si elle est plantée d’espèces variées et indigènes, a surtout un rôle fondamental pour l’écosystème ! Elle permet à de nombreux animaux d’y trouver refuge et nourriture.
Oubliez les haies monospécifiques bien taillées et totalement impénétrables (haies de laurier, thuyas, cyprès, buis, …), elles n’ont que peu d’intérêt pour la biodiversité et en cas de maladie ou d’attaque parasitaires, il ne vous restera plus que vos yeux pour pleurer car toute la haie y passera… Contrairement à une haie constituée d’espèces différentes et indigènes (bien de chez nous !), qui sera plus résistante et surtout plus intéressante pour la faune qui pourra
s’y nourrir, s’y abriter et même y faire son refuge.
Pour savoir quels arbres et arbustes choisir, inspirez-vous de la liste « sponsorisée » par la Région Wallonne 😉(liste dans la notice reprenant les contraintes techniques pour réaliser les plantations)

Cette haie de tuyas est entièrement  condamnée par un phytophtora… Une haie mixte n’a pas ce genre de problème!

Hampe :
Wikipédia nous dit: En botanique, chez les angiospermes, une hampe florale est un pédoncule aphylle (à l’exception des bractées de l’inflorescence qui le font souvent parfois avec une tige) qui porte une fleur ou une inflorescence (ensemble de fleurs). Il correspond à un entre-nœud démesuré. Sa morphologie, sa couleur, sa hauteur, sa section sont des critères pour la détermination de certaines espèces végétales, notamment chez les familles des Amaryllidaceae, Balsaminaceae, Liliaceae, Papaveraceae, Droseraceae et Violaceae.

Plus simplement, une hampe, c’est la grande tige érigée qui porte la fleur.

Hampe florale de kniphofia.

Herbacée:

Wikipédia nous dit: Une plante herbacée (ou une herbacée) est un terme désignant au XVIIIe siècle toutes les plantes « tendres, grêles, et qui ne sont point ligneuses », ou « jeunes tiges des plantes, lorsqu’elles sont encore tendres et succulentes ». Un siècle plus tard, l’Académie française insiste sur l’opposition herbacé – ligneux en précisant que les herbacés sont aussi « des plantes dont la tige est tendre et périt après la fructification » (ce qui n’empêche pas une plante herbacée d’être également une plante vivace). Il est donc question de « plante herbacée » et de « tige herbacée ». Le même dictionnaire académique, dans sa version de 1932, est plus simple : est herbacé « ce qui est de la nature de l’herbe ». Au IIIe siècle av. J.-C., Théophraste consacre à ce qui a été défini comme plante herbacée les livres VII de ses Histoire des plantes, traité de botanique (les livres VI et VIII traitent des sous-arbrisseaux et des plantes herbacées).
En botanique, la notion de plante herbacée (tout comme celle de plante ligneuse) est une catégorisation végétale qui n’est pas taxonomique. Aussi l’opposition courante entre plante herbacée et plante ligneuse n’est pas rigoureuse, en réalité toute plante vasculaire, herbacée comprise, produit des lignines mais en quantité très faible. Par exemple, le fraisier est une herbacée alors que d’autres espèces de la même famille (rosacées) peuvent être des arbustes (framboisier) ou plus généralement des arbres (cerisier).

Une plante herbacée est une plante qui n’est pas ligneuse, qui ne fait pas de « bois ».

Seule la lavande  papillon ’est pas une herbacée dans ce massif.

Herbicide :
Wikipédia nous dit: Un herbicide est une substance active ou une préparation phytosanitaire ayant la propriété de tuer les végétaux. Le terme « désherbant » est synonyme d’herbicide.
Les herbicides appartiennent à la famille des pesticides, elle-même incluse dans la famille des biocides.
Les herbicides sont employés en défense des cultures, dans les golfs, en sylviculture, pour lutter contre les mauvaises herbes qui concurrencent les plantes cultivées, qu’il s’agisse de plantes herbacées ou ligneuses. La pratique agricole associée est le désherbage chimique.
Selon leur mode d’action, on peut les utiliser en pré- ou en post-levée.
On distingue :
les désherbants sélectifs (les plus nombreux) ;
les débroussaillants et produits de dessouchage chimique ;
les désherbants totaux (les plus utilisés);
les défanants qui détruisent la partie aérienne des végétaux. Ils sont par exemple utilisés pour la récolte mécanique de la pomme de terre ou de la betterave ;
les anti-germes, qui empêchent le démarrage de la végétation de bulbes ou tubercules destinés à l’alimentation (oignons, pommes de terre par exemple) ;
les silvicides visent plus spécifiquement les espèces forestières ou le processus de régénération naturelle ;
« Phytocide » est un terme générique qui regroupe l’ensemble de ces produits.

L’humain m’a toujours impressionnée pour sa faculté à créer de quoi détruire… Jardiner avec la nature, c’est jardin avec tout un écosystème et non pas passer son temps à le détruire. Les pesticides sont donc tous bannis ! Même les désherbants « naturels »

Hivernage :
Wikipédia nous dit: L’hivernage consiste en une période d’activité ralentie durant la saison hivernale.

L’hiver, tout semble mort mais en fait tout dort… Les herbacées vivaces sont tranquillement enfouies sous la terre en attendant le retour des beaux jours, les arbres à feuilles caduques les ont laissées tombées pour la saison froide, les géraniums patientent dans le grenier… bref, la période d’hivernage est de rigueur pour les plantes aussi !

Humus :
Wikipédia nous dit: L’humus est la couche supérieure du sol créée, entretenue et modifiée par la décomposition de la matière organique, principalement par l’action combinée des animaux, des bactéries et des champignons du sol. L’humus est une matière souple et aérée, qui absorbe et retient bien l’eau, de pH variable selon que la matière organique est liée ou non à des minéraux, d’aspect foncé (brunâtre à noir), à l’odeur caractéristique, variable
selon qu’il s’agit d’une des nombreuses formes d’humus forestier, de prairie, ou de sol cultivé.
L’humus se distingue du compost par son origine naturelle, mais partage avec lui beaucoup de propriétés, notamment sa capacité à retenir l’eau et les nutriments. Dans le compartiment de la biosphère qu’est le sol, l’humus est la
partie biologiquement la plus active. C’est dans les zones tempérées qu’il est le plus abondant, mais on a récemment redécouvert et étudié une sorte d’humus ancien et d’origine humaine en Amazonie : la terra preta, ou terre noire.
L’humus est absent des déserts et, plus généralement, de tout milieu dépourvu de végétation (la haute montagne, par exemple).
La capacité d’échange naturelle d’un humus ainsi que sa décomposition lente délivrent aux racines des plantes de l’azote, du phosphore et tous les éléments nutritifs indispensables à la croissance des végétaux. Si l’humus est enfoui
par labour ou asphyxié (inondation durable, compression, bâchage étanche), il se dégrade et libère des composés toxiques ainsi que du méthane.

Wiki est assez complet. Je rajouterais juste que pour avoir une terre riche en humus dans son jardin, il suffit de la mulcher 😉

Vous voulez en apprendre plus sur le sol et comment le chouchouter? Je vous propose de participer à un atelier « le jardinage au naturel: le sol et les supports de culture ».

Hydroponie :
Wikipédia nous dit: L’hydroponie ou culture hydroponique (ou agriculture hors-sol ou aéroponie), du grec πονος (ponos, « le travail » ou « l’effort ») et ὕδωρ (hudōr, « l’eau »), est la culture de plantes réalisée sur un substrat neutre et inerte (de type sable, pouzzolane, billes d’argile, laine de roche etc.). Ce substrat est régulièrement irrigué d’un courant de solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante. La culture hydroponique est très présente en horticulture et dans la culture forcée de certains légumes sous serre.

L’hydroponie c’est un type de culture où l’homme maitrise tous les paramètres… on est bien loin du jardinage au naturel et je peux vous assurez que tous ces légumes qui n’ont jamais vu la terre ont moins de goûts et sont moins riches en éléments nutritifs… Par contre, on a de jolis légumes bien calibrés et sans la moindre imperfection… C’est tellement plus facile à vendre…

Hybride :
Wikipédia nous dit: En génétique, un hybride est un organisme issu du croisement de deux individus de deux variétés, sous-espèces (croisement intraspécifique), espèces (croisement interspécifique) ou genres (croisement intergénérique) différents. L’hybride présente un mélange des caractéristiques génétiques des deux parents (notamment, pour ce qui est de la sélection végétale, dans le cas des hybrides F1). L’hybridation est généralement
naturelle dans le sens où elle fait appel au processus normal de reproduction sexuée, mais elle peut aussi être provoquée par hybridation somatique qui est une technique du génie génétique.´

Des légumes hybrides, on en rencontre souvent, ce sont les fameuses plantes ou graines avec la mention F1.
Je rassure les plus inquiets, un F1 n’a rien à voir avec un OGM (Organisme génétiquement modifié), c’est
juste un croisement entre deux variétés différentes, un peu comme si on croisait 2 races de chien ensemble.
Mais où est le problème alors ? Pourquoi je déconseille l’achat de ce type de plants/graines ? Tout simplement parce que si on veut récupérer ses semences pour les autres années il faut privilégier les variétés anciennes  dont les semences donneront les mêmes légumes, ce qui n’est pas le cas avec des F1 dont les graines donneront des résultats
aléatoires… (cfr La reproduction sexuée des plantes pour plus de détails).
Acheter des variétés F1, c’est donc se condamner à être esclave des semenciers et producteurs de plants de légumes…

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